Petite histoire de la naissance du Vitrier

C’est pendant des siècles que les maisons ont été totalement privées de vitres comme de fenêtres (au sens où nous l’entendons aujourd’hui), il faudra bien des siècles et des années encore avant que l’usage des vitres se répande. On les remplaçait alors tantôt par des volets de bois, tantôt par de la toile cirée ou du papier huilé.

Avec la fenêtre, le verre et le mastique, l’artisan moderne, le vitrier lyonnais apparaît. Les premiers statuts de la communauté de vitriers datent de Louis XI. Cependant à la fin du XVIIIe siècle, il existait encore dans les petites villes de France, mais aussi à Paris, une corporation de châssissiers, une profession qui garnissait les fenêtres de morceaux de papier huilé.

Le mastic restera d’un usage rare. Les carreaux (de verre) s’encastraient dans un cadre de plomb. Cette corporation de châssissiers disparue, place à l’artisan moderne, le vitrier de Lyon d’aujourd’hui, avec ce mastic très utilisé en vitrerie qui était, autrefois composés de blanc d’Espagne, d’huile de lin. Cette matière simple, naturelle, très plastique, c’est ce que l’on trouve encore aujourd’hui et que notre bon vitrier de Vaulx-en-Velin utilise toujours pour faire ses solins (petites bandes de mastic le long des châssis qui maintiennent étanches la vitrerie).

Encore un carreau d’cassé, v’la l’vitrier qui passe ! Comme le dit cette chanson enfantine, le vitrier est toujours là proche de chez vous pour vous servir, comme vous trouverez toujours un serrurier de Lyon proche de chez vous.

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